Mercredi 15 mai, dans la matinée, les terminales STMG ont réalisé un travail de recherche en philosophie à la Bourse du commerce, en lien avec leur programme sur l’art. Les artistes y interrogent le monde contemporain et ses crises et ils nous éclairent sur leur sens. Ils questionnent les paradoxes de nos sociétés contemporaines en pleine mutation. L’exposition « Le monde comme il va » emprunte son titre au conte philosophique de Voltaire (Zadig). À la manière des personnages voltairiens, on est exhorté à observer, décrypter, partir à la conquête d’une humanité en prise avec son temps. La fièvre du monde, délirante et routinière, se retranscrit dans deux générations d’artéfacts représentés : une première née dans les années 1980 et 1990, puis une seconde réalisée à partir des années 2010. Chaque espace de la Bourse du Commerce a conduit les élèves dans l’univers d’artistes déjà institués (tels que Damien Hirst, Jeff Koons ou encore Cindy Sherman), mais également, des virtuoses plus jeunes tels que Mohamed Sami, Marlene Dumas ou encore Pol Taburet. Un souffle anime ces œuvres, une conscience aiguë du présent. Qu’est-ce qu’une toile d’époque ? Un témoignage ? Les artistes contemporains à l’honneur dans Le monde comme il va ironisent et s’harmonisent avec une réalité inquiète, où fantômes du passé et inconstance de l’avenir s’épousent. Fantasmes, politique et désuétudes dialoguent dans les silhouettes troublées de la collection de François Pinault. Les élèves ont rendu un travail et mis en lumière des questions sur le rôle de l’art aujourd’hui.
